Le Professeur Ben Hatton de l'Université de Toronto s'est inspiré de la nature pour améliorer l'efficacité énergétique des fenêtres.
Dans un article récemment paru dans Solar Energy Materials & Solar Cells, Le Professeur Hatton et ses collègues de l'Université de Harvard ont décrit un nouveau procédé pour diminuer les pertes de chaleur en hiver et garder les bâtiments frais en été. Leur approche "bio-inspirée pour la régulation thermique des fenêtres" consiste en une pellicule d'élastomère flexible et transparent, intégré aux panneaux de fenêtres habituels.
Le professeur Hatton a pu observer que les fenêtres représentaient environ 40 pour cent des coûts en énergie d'un bâtiment. Pour trouver une solution, il s'est tourné vers la nature "Contrairement aux systèmes de contrôle thermique mis au point par l'Homme, les organismes vivants ont évolué vers un mécanisme totalement différent et très efficace utilisant un réseau vasculaire interne. Par exemple, les vaisseaux sanguins se dilatent pour augmenter le flux sanguin au contact de la peau afin d'augmenter le transfert de chaleur par convexion, tandis que la vasoconstriction limite le flux lorsque la peau est exposée au froid."