Auditionnée par la commission d’enquête sur les coûts du nucléaire, Ségolène Royal a estimé que cette source d’énergie est un atout dans la transition qui s’engage, tout en plaidant pour une réduction de sa part à 50%. Dans son rapport sur la coopération énergétique franco-allemande, le sénateur de la Manche, Jean Bizet, évoque, lui, une ressource indispensable à la transition.
Réitérant la volonté gouvernementale de porter la part de l’électricité nucléaire à 50% en 2025, la ministre a notamment rappelé que « la durée de vie des réacteurs est limitée, nous le savons, puisqu’on ne peut changer ni la cuve, ni l’enceinte de confinement d’un réacteur ». Et sans prendre position sur un prolongement de certains réacteurs français, « ce qui est clair et ce qui peut faire consensus c’est que nous devons prévoir dès à présent les provisions nécessaires aux futures démantèlements », a-t-elle poursuivi.