Avec 2000 pages analysant plus de 9000 publications scientifiques parues depuis 2007, le dernier rapport du GIEC (groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) confirme à nouveau que le réchauffement climatique, depuis 60 ans, est principalement dû à l’impact humain. Pourtant, beaucoup de personnes se posent encore des questions à ce sujet. Les climato-sceptiques quant à eux n’abandonnent pas la bataille médiatique. Ils en sont réduits à utiliser des techniques de propagande qui malheureusement s’avèrent plutôt efficaces: répéter des arguments déjà réfutés par le passé, jouer sur les idées fausses sur le climat, simplifier à l’extrême ou, au contraire, utiliser un jargon hyper technique, manipuler l’opinion avec des graphiques biaisés, laisser planer l’idée d’une conspiration généralisée et, plus subtilement, utiliser les points faisant débat dans la théorie pour prétendre que l’ensemble est incohérent. Un deuxième article s’impose donc à propos de cette littérature climato-sceptique.
La planète ne se réchauffe pas autant qu’elle le devrait. Les lecteurs du JDLE le savent bien. Ce qu’ils ignorent, tout comme la communauté de la climatologie, ce sont les causes de ce hiatus climatique qui sévit depuis 1998. Pour le plus grand bonheur des climato-sceptiques qui voient là une preuve de l'absence de lien entre nos émissions de gaz à effet de serre et le réchauffement. Nombre de théories tentent pourtant d’expliquer pourquoi le climat mondial ne se réchauffe pas au même rythme que s’accroissent les concentrations de gaz à effet de serre (GES).