Selon une étude publiée dans la revue « Nature », le développement de l'énergie du vent modifie le climat de façon extrêmement faible à l'échelle du continent, et ce sera le cas au moins jusqu'en 2020.
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ÉCARTS DE TEMPÉRATURES DE 0,3 °C AU MAXIMUM
Résultat : des écarts de température atteignant au maximum 0,3 °C sont possibles dans certaines régions, principalement en hiver. Les scientifiques ont ainsi observé un très léger réchauffement dans le nord de l'Europe (sur la mer Baltique notamment) et refroidissement dans le Sud-Est, qu'ils expliquent par une légère rotation des vents d'ouest vers le nord, sur l'Europe de l'Ouest. Ils notent également une légère baisse des cumuls de précipitations saisonnières au centre de l'Europe, de 5 % au maximum (soit 0,15 mm par jour). Mais ces différences restent « nettement plus faibles » que les différences de températures ou de précipitations d'un hiver sur l'autre.
« Ces effets sont insignifiants par rapport à la variabilité naturelle du climat à l'échelle du continent. Finalement, les effets des éoliennes sont bien moindres que ceux du changement climatique dû à l'augmentation des gaz à effet de serre, assure Robert Vautard. Il faudrait toutefois produire de nouvelles études en cas de déploiement plus massif de parcs. »