Plus de la moitié des efforts que la Belgique fournit pour honorer ses engagements climatiques repose sur l'achat de d'"air frais", c'est-à-dire des quotas d'émission de CO2 à l'étranger, a avancé 11.11.11 dans un rapport dont fait état mercredi "De Morgen".
Le coût de l'opération s'élève à 194 millions d'euros depuis 2008. L'Etat fédéral a pris 158 millions dans ce calcul et la Flandre 36 millions.
Ce mécanisme permet aux pays qui peinent à respecter les objectifs qui leur sont assignés dans le cadre du protocole de Kyoto d'investir dans les projets verts à l'étranger - éoliennes, biomasse, etc.- et de recevoir en échange des quotas d'émission.