Un carburant catalogué écologique parce que produit à partir des feuilles de maïs émettrait en réalité plus de gaz à effet de serre que l’essence traditionnelle. Des chercheurs montrent qu’une grande quantité de dioxyde de carbone (CO2) serait libérée dans l'air à défaut d'être capturée dans le sol dépourvu des feuilles de la plante nécessaires au processus naturel.
Les résultats ne devraient pas surprendre le secteur agricole, au fait de l'importance de maintenir des résidus de récolte dans les champs pour les préserver de l'érosion et conserver leur qualité. En revanche, ils devraient décevoir le département de l'Énergie des États-Unis, qui a investi plus d’un milliard de dollars (720 millions d’euros) pour soutenir la recherche sur les biocarburants cellulosiques, y compris l'éthanol fabriqué à partir de tiges de maïs, ainsi que plusieurs entreprises privées qui développent des bioraffineries spécialisées dans les fibres de maïs.