Demandez à un enfant de vous faire un dessin représentant la pollution, il vous illustrera sans doute une usine crachant d'épais nuages de fumée. Votre idée de la pollution ressemble peut-être également à cela.
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En plus des dommages environnementaux, polluer coûte cher, littéralement. Depuis janvier 2013, le Québec s’est doté d’une plateforme d’échange de crédits carbone, liée à la bourse du carbone de la Californie. Les grands émetteurs industriels devront payer pour les émissions de carbone excédant un certain seuil. « Notre procédé permet aux usines d'être rentables tout en séquestrant jusqu'à 15 ou 20 millions de tonnes de CO2 sans avoir à le purifier – un processus qui est particulièrement énergivore. À ce niveau, la quantité de carbonate de magnésium produite répond aux besoins du marché sans créer de surplus », explique Guy Mercier. Aux yeux des industries polluantes, réduire leurs émissions de CO2tout en retirant un bénéfice pécuniaire avec les résidus est une possibilité très séduisante. « Une particularité de notre approche est qu’on utilise directement le gaz qui sort des cheminées. Il existe d'autres procédés de réduction de CO2 destinés aux usines, mais ils ne sont pas rentables, bien au contraire… », confie le chef d’orchestre de ce projet financé par Carbon Management Canada.