Développement Durable, RSE et Energies
35.8K views | +1 today
Follow
Développement Durable, RSE et Energies
Vous trouverez dans ce thème des actualités, en France et dans le monde, sur le Développement Durable en passant par les réglementations environnementales, la Responsabilité Sociétale mais également les changements climatiques et les énergies, ainsi que l"économie circulaire avec  l'éco-conception et les analyses de cycle de vie.
Your new post is loading...
Your new post is loading...
Scooped by Stéphane NEREAU
Scoop.it!

ENR : les statistiques département par département

Comme chaque année, le Commissariat général du développement durable publie les données locales relatives aux installations de production d'électricité renouvelable sur le territoire national et dans les 4 DOM (Guadeloupe, Martinique, Guyane et Réunion). Sept filières sont représentées : hydraulique (puissance inférieure à 12 MW), éolien, solaire photovoltaïque, géothermie, biogaz, déchets incinérés et biomasse solide (bois-énergie, résidus agricoles et agroalimentaires). Les données disponibles rappelle la méthodologie utilisée et liste sous forme de tableaux les données départementales et communales avec le nombre d'installations et la puissance cumulée sur l'année. Les installations prises en compte sont celles produisant de l'électricité renouvelable et pour lesquelles a été conclu un contrat d'obligation d'achat en vertu de la loi du 10 février 2000 relative à la modernisation et au développement du service public de l'électricité.

Stéphane NEREAU's insight:

On peut souligner que le département des Bouches-du-Rhône fait partie des départements qui concentrent le nombre le plus important d'installations de biogaz (9 pour 16,5 MW) et de solaire photovoltaïque (10.446 installations pour 200,5 MW). Pour la biomasse solide, seuls cinq départements accueillaient des installations en 2013 : l'Aube (1,5 MW), le Cantal (4,4 MW), la Creuse (3,5 MW), la Drôme (12 MW) et les Landes (12 MW). Pour la géothermie, seule la Guadeloupe compte une installation (4,5 MW). Pour l'Outre-mer, les sources d'énergie les plus représentées sont le solaire photovoltaïque (335,5 MW), l'éolien (37,8 MW) et les déchets (6,6 MW), devant l'hydraulique (6,1 MW).

No comment yet.
Scooped by Stéphane NEREAU
Scoop.it!

Allemagne | Des centrales "omnivores" pour produire du bio-méthane à la demande

Allemagne | Des centrales "omnivores" pour produire du bio-méthane à la demande | Développement Durable, RSE et Energies | Scoop.it
Les centrales au biogaz "idéales" pour l'avenir devront pouvoir intégrer une variété d'intrants : tantôt de la paille, tantôt des déchets ménagers, tantôt du maïs, etc. Peu exigeantes, elles produiront à partir d'une variété de matières premières du méthane pur à faibles coûts d'exploitation. En fonction des besoins en énergie, elles devront également produire du gaz en quantités variables. Ce gaz pourra être injecté directement dans le réseau de gaz naturel, sans traitement préalable.
Stéphane NEREAU's insight:

L'objectif du projet MethanoQuant est de comprendre et quantifier les processus biochimiques ayant lieu à l'intérieur de la centrale au biogaz. Le nom MethanoQuant est synonyme de "Quantification des moyens de formation du méthane". Le projet est, tout comme les deux autres projets, une partie de l'initiative de financement BioProFi (Bioénergie - recherche et de innovation orientées vers les procédés) du BMBF et est financé ainsi à hauteur de 476.000 euros. Les partenaires du projet sont l'Université Goethe de Francfort-sur-le-Main (coordination), l'Université technique du Brandebourg de Cottbus et le centre de recherche et d'innovation Steinbeis de Stuttgart.

No comment yet.
Scooped by Stéphane NEREAU
Scoop.it!

"Transformer la biomasse algale humide en biogaz compatible"

"Transformer la biomasse algale humide en biogaz compatible" | Développement Durable, RSE et Energies | Scoop.it

Des chercheurs mettent au point une technologie susceptible de transformer la biomasse algale humide en biogaz compatible avec les infrastructures aujourd’hui dédiées au gaz naturel.

Stéphane NEREAU's insight:

Alors que la nature a besoin de millions d’années pour transformer la biomasse en biogaz, ce système le fait en une petite heure. Le secret de sa rapidité réside dans un procédé appelé la gazéification hydrothermale. L’eau riche en algues est d’abord chauffée sous pression, jusqu’à ce qu’elle atteigne un état liquide supercritique avoisinant 400°C. Elle est alors en mesure de dissoudre efficacement les matières organiques contenues dans la biomasse. Les sels inorganiques deviennent quant à eux moins solubles et sont récupérés sous la forme d’un concentré de substances nutritives. La solution résiduelle est ensuite gazéifiée à l’aide d’un catalyseur. Cette opération permet de séparer l’eau du CO2 et d’un biogaz riche en méthane.

No comment yet.