Il y a quelques semaines, le Parlement Européen votait une nouvelle directive sur le reporting extra-financier, obligeant les entreprises européennes cotées en Bourse de plus de 500 employés de rendre des comptes sur des thématiques Développement Durable, comme l'environnement, les enjeux sociaux, la lutte contre la corruption ou les droits de l'homme. C'est un message extrêmement positif pour le monde du reporting et pour l'avancée de pratiques d'entreprises plus vertueuses et plus transparentes au sein de l'Europe. Cette régulation s'inspire et renforce notre propre réglementation nationale : en effet, les entreprises françaises de plus de 500 salariés étaient déjà soumises à des obligations similaires de par l'Article 225 de la loi Grenelle II.
Cependant, si les plus grandes entreprises de l'Hexagone ont pris de l'avance, d'autres sont toujours sceptiques à l'idée de publier un rapport non-financier, certaines pouvant même être inquiète de la charge de travail que cela représente ou être frileuses à l'idée de dévoiler pour la première fois des données sur lesquelles elles n'ont pas l'habitude de communiquer. Ce n'est évidemment pas la bonne attitude à adopter. Le reporting RSE peut créer énormément de valeur au sein d'une organisation, d'une meilleure réputation à de nouvelles opportunités de marché, en passant par une meilleure performance, une loyauté plus accrue des employés ou encore l'accès à certains capitaux.