Alors qu'une expérimentation européenne va être lancée en 2014 sur l'évaluation et l'information environnementales des produits agroalimentaires, le JRC publie une méthodologie, fruit de plusieurs années de travaux entre l'UE et les industriels.
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Le protocole s'adresse aussi bien au B2B ("business to business") qu'au B2C ("business to consumer"). Dans le premier cas, l'analyse de cycle de vie (ACV) doit être réalisée du berceau à la tombe. Pour le B2C, cela dépendra du type de produits. Certains, en effet, sont caractérisés par un grand nombre d'usages (sel, farine, cacao, fruits et légumes frais, viandes…). L'ACV pourra donc exclure l'étape usage, sauf si des règles spécifiques ont été établies (usage idéal, moyenne des différents usages possibles…). En revanche, les grains de café, le thé, la crème glacée en bac, les cubes de bouillon, la sauce pour pâtes, les boissons, les céréales etc. sont caractérisés par un usage dominant, même s'il existe des variantes (café au lait, sucré, noir…). C'est donc cet usage dominant qui sera pris en compte dans l'ACV, et qui pourra varier selon les habitudes régionales. Enfin, certains produits, comme les plats préparés, les boissons instantanées, les bâtons de glace, font l'objet d'un usage clair, avec des instructions précises. L'ACV intègrera donc l'usage, en se basant sur les instructions indiquées sur le paquet.
http://www.food-scp.eu/files/ENVIFOOD_Protocol_Vers_1.0.pdf