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Le ministre de l’Écologie, Philippe Martin, présentera la loi de programmation sur la transition énergétique au printemps 2014. Oubliée donc la promesse de sa prédécesseure Delphine Batho, qui s’était engagée à faire adopter la loi avant fin 2013. 
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La dernière réunion du conseil national du débat, le 18 juillet, a donné lieu à de nombreuses notifications sur les divergences de vues des acteurs de l’énergie. Résultat : le projet de recommandations est devenu une « synthèse ».
Stéphane NEREAU's insight:
Au final donc, et comme l’a très clairement souligné le ministre de l’Energie, Philippe Martin, « des consensus existent mais il demeure des divergences et c'est normal. Le principal est que tous les partenaires soient restés dans la barque.Il revient désormais au gouvernement de formuler des recommandations sur les enjeux énergétiques de notre pays. Le temps viendra alors de redonner aux élus de la République la capacité à agir sur l’avenir énergétique de la France ». L’heure de la démocratie participative s’achève, s’en suit celle de la démocratie représentative.
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Le temps que la loi soit débattue et adoptée par les deux chambres puis promulguée par le Président de la République, l’année 2015 ne sera peut-être plus si loin. D’autant plus que les contours de la loi, issus du grand débat national sur la transition énergétique, sont pour le moins nébuleux. « L’objectif sera de donner au pouvoir les moyens d’agir », s’est contenté de souligner le ministre. « D’ici là, nous verrons ce qui peut être réglé par règlements », a-t-il ajouté, en réponse à une question sur la baisse des prix de gros sur le marché de l’électricité provoquée par la croissance des énergies renouvelables et qui pénalise les centrales conventionnelles.