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Le leader mondial des cimentiers cherche à limiter ses coups en terme d’énergie. Le groupe s’est donné un objectif de 50% de combustibles alternatifs pour la fabrication du clinker d’ici 2020. 
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En complément de son activité traditionnelle, Lafarge exploite commercialement depuis de nombreuses années les granulats recyclés issus des matériaux inertes de la construction. Jusqu’ici, cette activité n’avait pas été organisée à grande échelle et ne portait pas de nom de marque. C’est désormais chose faite avec l’offre baptisée Aggneo.
Stéphane NEREAU's insight:
D’après l’Union nationale des producteurs de granulats (UNPG), 269 millions de tonnes de matériaux inertes (dont les déblais de béton, enrobés, briques,…) issus de la déconstruction des bâtiments, routes et ouvrages d’art sont produits chaque année. Sur ce volume, 114 millions de tonnes sont réemployées directement sur les chantiers, 90 millions sont envoyées dans des installations de stockage de classe III, 50 millions servent à remblayer les carrières, et enfin 15 millions de tonnes sont acheminées vers des plateformes de recyclage où, une fois traités (concassage, criblage, contrôle qualité), ces matériaux deviennent des granulats recyclés conformes aux normes, disponibles pour fournir les entreprises de construction. C’est sur cette partie-là, symbole de l’économie circulaire, que Lafarge lance son offre Aggneo.
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À coté des résultats encourageants en Europe, le groupe reconnaît l’immobilisme de certains sites situés dans des pays en développement. C’est le cas au Bangladesh où l’usine Lafarge n’utilise que des combustibles fossiles. Situation qui s’explique par le faible coût de ceux-ci et l’inexistence de structures de tri ou de traitement efficace des déchets.