Se déplacer, manger, aller au ciné. Nos moindres gestes consomment de l'énergie, souvent invisible. Le chercheur Lucas Chancel nous aide à faire la lumière sur cette dernière.
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Appuyer sur l’interrupteur en quittant une pièce, éteindre son chauffage en partant en voyage… A longueur de journée, les gestes quotidiens nous rappellent que nous sommes énergivores. Pourtant, électricité, gaz, fioul et autres producteurs potentiels de gaz à effet de serre qui nous réchauffent ou nous éclairent ne représentent que la partie émergée de l’iceberg. La partie immergée, elle, permet à tout ce que l’on possède et tout ce que l’on goûte de voir le jour. Les chercheurs l’appellent l’énergie grise. Lucas Chancel, de l’Iddri (Institut du développement durable et des relations internationales) et Prabodh Pourouchottamin, du pôle Recherche et développement d’EDF, ont tenté de la mesurer. Dans une étude publiée au printemps dernier, ils estiment qu’elle représente 75% de notre emprise énergétique, c’est-à-dire de la somme des énergies requises pour satisfaire la totalité de nos besoins. Diplômé en sciences sociales et en physique, Lucas Chancel s’est spécialisé dans l’étude de la consommation d’énergie des ménages. Il nous dévoile l’envers de notre consommation.
Voir l'étude: http://www.iddri.org/Publications/L-energie-grise-la-face-cachee-de-nos-consommations-d-energie