Les émissions de gaz à effet de serre (GES) ont stagné en France en 2012 par rapport à l'année précédente, malgré une hausse notable dans le secteur résidentiel essentiellement due à la météo, a-t-on appris vendredi auprès du Citepa, l'organisme officiel.
La baisse des émissions s'explique par des mesures d'économie d'énergie dans certains secteurs comme le logement ou le transport, ou la mise en oeuvre de nouveaux procédés chimiques dans l'industrie manufacturière, mais aussi par la baisse de l'activité liée à la crise économique.
Les émissions de GES ont vraiment commencé à décroître à partir de 2005, à raison de -1,9% par an en moyenne. Or, depuis cette date, il faudrait être sur une trajectoire de -3% par an pour parvenir à l'objectif de division par 4 des émissions de GES d'ici 2050, inscrit dans la loi Grenelle 2, selon le ministère de l'Ecologie.
En tonnes par habitant, la baisse est de 26% entre 1990 et 2012 (9,6 t éq. CO2 en 1990 et 7,5 t éq. CO2/hab en 2012), la population ayant augmenté de 12% depuis 1990.