Les appels d’offres lancés par le gouvernement français dans le secteur de l’éolien en mer ont une double vocation. Une vocation énergétique, en raison du virage écologique dans lequel est engagé la France : il s’agit de développer les énergies renouvelables afin de réduire notre dépendance aux énergies fossiles polluantes. Mais ces appels d’offres ont également une vocation économique : ils vont en effet permettre de développer une nouvelle filière industrielle porteuse d’emplois.
Avec un objectif de 6 GW d’énergie renouvelable maritime à installer d’ici à 2020 (3,5% de la consommation française d’électricité), énergéticiens, constructeurs, transporteurs et sous-traitants participent à la naissance de cette filière. Vainqueurs de 3 des 4 champs attribués lors du premier appel d’offres gouvernemental sur l’éolien offshore, EDF et ses partenaires (Alstom et STX France) sont d’ores et déjà lancés. L’émergence des premières infrastructures a lieu dans le port de Saint-Nazaire et la région Pays de la Loire dont les atouts ont séduit les industriels.