Dix ans après son adoption, le Conseil constitutionnel fait un point sur la prise en compte de la Charte de l'environnement dans l'ordre juridique interne à travers les différentes décisions qu'il a été amené à rendre.
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La rédaction de la Charte de l'environnement, portée par le président de la République Jacques Chirac, a été achevée en 2004. La loi constitutionnelle du 1er mars 2005 l'a intégrée dans le bloc de constitutionnalité. Dans sa décision relative à loi sur les OGM de 2008, le Conseil constitutionnel a indiqué que "l'ensemble des droits et devoirs définis dans la Charte de l'environnement [avaient] valeur constitutionnelle" et qu'ils "[s'imposaient] aux pouvoirs publics et aux autorités administratives dans leur domaine de compétence respectif".
Toutefois, si toutes les dispositions de la Charte ont valeur constitutionnelle, "toutes n'instituent pas un droit ou une liberté que la Constitution garantit et ne peuvent donc être invoquées à l'appui d'une question prioritaire de constitutionnalité", rappelle le Conseil dans une note de synthèse publiée ce mardi 3 juin. Dans ce document, la juridiction fait un point sur celles des dispositions de la Charte qui sont invocables, celles qui ne le sont pas et, enfin, celles sur lesquelles il ne s'est pas encore prononcé.