Après l’échec de la Conférence de Copenhague en 2009, le sommet de l’ONU sur le climat qui s’est tenu à New York a été l’occasion pour Ban Ki Moon, secrétaire général de l’organisation, de lancer un cri d’alarme et de rappeler que le temps compte pour tenter de réduire les impacts du réchauffement climatique. Ce sommet était pour les participants l’occasion de s’engager et de prendre des positions en vue de la Conférence de Paris qui se tiendra en décembre 2015.
Cinq ans après l'échec de la conférence de Copenhague, les Nations unies peuvent se targuer d'avoir enfin réussi à provoquer le plus grand rassemblement de chefs d'Etat jamais organisé sur le changement climatique, hier au siège des Nations unies, au lendemain de la manifestation géante qui a rassemblé quelque 400.000 personnes dans les rues de New York et 200.000 dans d'autres capitales, dont Paris. Quelque 120 dirigeants mondiaux se sont succédés à la tribune pour redonner une impulsion aux négociations qui devraient aboutir à un accord historique pour la réduction des émissions de gaz à effet de serre, lors de la COP 21 de Paris, en décembre 2015. Se sont également exprimées des personnalités telles que l'acteur Leonardo DiCaprio, tout nouveau messager de la paix sur la question du climat nommé par l'ONU, l'ancienne présidente irlandaise Mary Robinson, actuellement envoyée spéciale des Nations unies pour les changements climatiques, Li Bingbing, actrice chinoise et ambassadrice du Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE), qui milite pour la protection des forêts. L'ancien vice-président américain, Al Gore, a fait appel à la volonté politique des Etats et des autres acteurs mondiaux, qui, a-t-il dit, est une "ressource renouvelable".