Développement Durable, RSE et Energies
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Développement Durable, RSE et Energies
Vous trouverez dans ce thème des actualités, en France et dans le monde, sur le Développement Durable en passant par les réglementations environnementales, la Responsabilité Sociétale mais également les changements climatiques et les énergies, ainsi que l"économie circulaire avec  l'éco-conception et les analyses de cycle de vie.
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Nanotechnologies et santé : qui financera l’évaluation des risques ?

Nanotechnologies et santé : qui financera l’évaluation des risques ? | Développement Durable, RSE et Energies | Scoop.it

L’évaluation des risques liés aux nanotechnologies a du retard. Et si les experts sont unanimes sur la nécessité d’augmenter les recherches, l’ampleur de la tâche est titanesque. Des centaines de nanomatériaux différents sont déjà sur le marché français. La recherche publique consacre aujourd’hui moins de 5 % de son budget "nano" à cette question des risques. Plusieurs associations réclament une contribution financière des entreprises.

Stéphane NEREAU's insight:

L’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) est formelle. Son rapport, publié le 15 mai dernier, pointe "les lacunes" dans la connaissance des risques liés aux nanotechnologies et recommande d’augmenter l’évaluation de leurs effets sanitaires. Or la tâche est gigantesque pour découvrir quel impact ces molécules invisibles - de l'ordre du milliardième de mètre - peuvent avoir sur le corps humain.

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Nanomatériaux et téléphones portables : toutes les incertitudes se valent-elles ?

Il y a eu cette semaine deux alertes de sécurité sanitaire dont Le Monde a rendu compte dans les éditions datées des 13 et 15 mai. La première concerne les dangers possibles de l’usage des téléphones portables. Une étude française publiée dans la revue Occupational and Environmental Medicine (qui est une revue exigeante au plan scientifique) a observé un excès de gliomes cérébraux chez les plus grands utilisateurs (plus de 30 minutes par jour, avec un risque triplé et plus de 18.360 appels, avec un risque doublé). Ce n’est pas la première fois qu’une telle association est retrouvée dans une étude épidémiologique. Celle-ci vient donc renforcer la possibilité d’un risque, sans que l’on puisse conclure formellement que celui-ci est avéré. Pour les non-spécialistes, ces résultats non concluants sont perturbants. Mais il ne faut jamais oublier que l’épidémiologie est une science d’observation et que dans ce cadre, l’affirmation d’une causalité demande d’assembler patiemment un ensemble de résultats. Une étude ne fait jamais la vérité. Car une observation peut être due au hasard ou encore à des biais qu’il faut éliminer, ce qui exige de multiplier les études. Les études expérimentales faites au laboratoire ne souffrent pas de tels biais, mais elles sont faites chez des animaux ou des modèles biologiques et l’extrapolation des résultats à l’Homme ne peut pas se faire directement. J’ai déjà expliqué dans ce blog (post du 26 février 2013) que les deux démarches étaient complémentaires.

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