De janvier à mars 2014, l'Autorité européenne de sécurité des aliments (Efsa) a mis en consultation son projet d'avis sur l'évaluation des risques liés au bisphénol A (BPA). Après avoir analysé 450 études, l'Efsa soulignait les effets toxiques probables de cette substance sur le rein, le foie et la glande mammaire. Elle estimait que, dans un contexte de très forte incertitude scientifique, le BPA présentait de faibles risques pour les consommateurs exposés via l'alimentation et les tickets de caisse mais proposait néanmoins, à titre provisoire, de diviser par dix le seuil d'exposition des consommateurs.
L'Anses salue le fait que que la nouvelle évaluation des risques réalisée par l'Efsa s'appuie sur des études non prises en compte jusque-là, sur l'exposition par voie orale et par voie sous-cutanée. "Par ailleurs, l'Efsa a élargi sa sélection à des études qu'elle ne considérait pas jusqu'ici, prenant ainsi en compte des travaux supplémentaires dans son évaluation des risques".