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En essayant de proposer un cadre qui favorise le libre-échange, l’Union européenne se heurte à certains dossiers liés à l’environnement. L’exploitation du gaz de schiste, les ressources hydrauliques ou les tarifs d’achat de l’énergie soulignent la primeur des Etats sur les marchés. 
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Le 1er octobre 2013, 24 entreprises issues de toute l'Allemagne [1] ont fondé, de leur propre initiative, l'association "Entreprises pour la protection du climat - Groupement pour la protection du climat et l'efficacité énergétique de l'économie allemande". L'objectif de ce réseau d'excellence national et inter-industries est d'approfondir les échanges mutuels entre différentes entreprises et de démontrer que la protection du climat et l'efficacité énergétique peuvent être source de succès pour les entreprises. L'association entend se fixer elle-même des objectifs chiffrés et ambitieux. Les Ministères fédéraux de l'économie (BMWi) et de l'environnement (BMU) ont salué cet engagement "exemplaire".
Stéphane NEREAU's insight:
Le réseau d'entreprises pour la protection du climat souhaite ainsi mettre en évidence les possibilités d'optimisation de l'utilisation d'énergie et de protection du climat pour des entreprises de tous secteurs et de toutes tailles. Dans cette optique, l'association publiera régulièrement un recueil de ses meilleures pratiques. En tant qu'entreprises pionnières, ses membres veulent prouver que la réduction des émissions de gaz à effet de serre peut aller de pair avec une valeur accrue de l'entreprises et un meilleur positionnement concurrentiel.
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La demande en matières premières, tout comme la consommation d'hydrocarbures, ne cesse de croître. La consommation de pétrole a ainsi doublé depuis le début des années 1970. Des métaux tels que le cuivre, le nickel ou le cobalt, sont également très sollicités pour la fabrication de produits électroniques, comme les smartphones ou les véhicules hybrides. Face à cette situation de demande croissante, les gisements de matières premières minérales et énergétiques des fonds océaniques sont de plus en plus convoités. Or, les questions de rentabilité économique, de sécurité environnementale mais aussi le cadre politique de leur exploitation ne sont pas encore résolues.
Stéphane NEREAU's insight:
Dans son rapport intitulé "World Ocean Review", l'association Maribus [1] a publié une analyse approfondie des opportunités et des risques associés à l'exploitation des océans. La troisième édition de ce rapport ("World Ocean Review 3") est dédiée aux ressources minérales et énergétiques de la mer. Il offre un aperçu des derniers éléments concernant l'exploitation des gisements de pétrole et met en lumière les impacts potentiels sur la flore et la faune. En outre, il explique l'origine des gisements d'hydrates de gaz situé aux marges continentales. Enfin, il propose une analyse des utilisations potentielles de matières premières minérales, telles que les nodules de manganèse, les croûtes cobaltifères et les massifs sulfurés.
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En la matière, la Responsabilité sociale des entreprises a évidemment son mot à dire mais l’absence d’un cadre coercitif interroge sur la possibilité de compenser l’absence d’intervention de l’Etat. Notons qu’un cadre rigoureux pour favoriser la RSE irait contre les principes sacrés du libre marché. Sans conteste, c’est l’heure d’un choix des priorités, il doit se faire loin du dogmatisme.