La question du financement se pose également. Alors que le « grand carénage » d'EDF, destiné à assurer la maintenance lourde du parc actuel en vue de sa prolongation, est évalué 55 milliards d'euros pour 58 réacteurs, le seul EPR de Flamanville coûtera 8,5 milliards. L'ASN pourrait toutefois réévaluer à la hausse le coût des améliorations de sûreté pour prolonger le parc, estime l'entourage de Philippe Martin. Qui note aussi que l'Atmea développé par Areva et MHI, ou un autre réacteur, pourrait être moins coûteux que l'EPR.
Les turbines affichent une capacité unitaire de 2,3 MW et un diamètre de rotor de 101 mètres.
Le parc, d'une puissance de 18,4 MW au total, permettra ainsi d'approvisionner près de 24.000 personnes en électricité verte dans la région. La construction et la mise en service sont prévues pour novembre 2014.