Comme dans les hautes latitudes de l’hémisphère nord, une ceinture de vents balaie les pourtours de l’Antarctique et joue un rôle fondamental dans le climat local. Or, depuis quelques années, les vents ont été plus violents que ceux enregistrés durant le dernier millénaire écoulé, et peut-être depuis plus longtemps encore. La faute, en partie, au réchauffement climatique.
Si le trou dans la couche d’ozone semble progressivement se combler, ce qui devrait entraîner une baisse de la vitesse des vents, le réchauffement climatique qui se poursuit pourrait bien contrecarrer cet effet. D’après les estimations des scientifiques, les deux processus devraient s’annihiler jusqu’en 2045, ce qui se traduit par une ceinture venteuse qui se stabilise. Pour la suite, tout dépendra des rejets de gaz à effet de serre. Sans baisse véritable, le vent l’emportera. Pendant que la marée monte, chacun est invité à refaire ses comptes…