Le 11 mars 2011, un séisme de magnitude 9 se déclenche dans les profondeurs de l'océan pacifique. Une vague d'une hauteur de plus de 14 mètres de haut s'abat quelques instants plus tard sur la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi, laissant derrière elle des réacteurs en surchauffe.
Une plate-forme flottante amarrée à plusieurs kilomètres des côtes sur une profondeur d'environ 100 mètres, ne serait pas affectée par les vagues destructrices d'un tsunami ; les tremblements de terre n'auraient également aucun effet direct. Pendant ce temps, le plus gros problème auquel doit faire face la plupart des centrales nucléaires dans des conditions d'urgence - surchauffe et fusion éventuelle du coeur, comme cela s'est produit à Fukushima, Tchernobyl, et Three Mile Island - serait pratiquement impossible en mer : "l'océan constituerait essentiellement un dissipateur de chaleur, de sorte qu'il deviendrait possible d'établir un refroidissement passif, sans aucune intervention. L'enceinte de confinement lui-même serait immergé."