Avec 2000 pages analysant plus de 9000 publications scientifiques parues depuis 2007, le dernier rapport du GIEC (groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) confirme à nouveau que le réchauffement climatique, depuis 60 ans, est principalement dû à l’impact humain. Pourtant, beaucoup de personnes se posent encore des questions à ce sujet. Les climato-sceptiques quant à eux n’abandonnent pas la bataille médiatique. Ils en sont réduits à utiliser des techniques de propagande qui malheureusement s’avèrent plutôt efficaces: répéter des arguments déjà réfutés par le passé, jouer sur les idées fausses sur le climat, simplifier à l’extrême ou, au contraire, utiliser un jargon hyper technique, manipuler l’opinion avec des graphiques biaisés, laisser planer l’idée d’une conspiration généralisée et, plus subtilement, utiliser les points faisant débat dans la théorie pour prétendre que l’ensemble est incohérent. Un deuxième article s’impose donc à propos de cette littérature climato-sceptique.
L’étude ne démontre donc pas que les énergies éoliennes participent au réchauffement climatique. Le travail des chercheurs a cependant le mérite de montrer que leur développement n’est pas un dogme. Des études doivent être menées, dans tous les domaines et sur toutes les filières renouvelables, en parallèle du déploiement actif des infrastructures.