L'association Amorce a passé au crible les très nombreuses subventions environnementales qui existent dans le domaine de l'énergie, afin de mesurer leur impact en terme de réduction des émissions de GES et d'efficacité énergétique.
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Pour une subvention publique de 1.000 euros (quelle que soit sa forme), les deux opérations les plus efficaces en terme de réduction des émissions de CO2 et d'économie d'énergie primaire sont le raccordement d'un immeuble à un réseau de chaleur alimenté à plus de 50% par des énergies renouvelables ou de récupération et l'isolation de la toiture d'une maison individuelle. A l'inverse, lesoutien au véhicule électrique, l'installation de parcs éoliens offshore ou le recours au solaire thermique bénéficient de subvention disproportionnées compte tenu de leur efficacité environnementale. Entre ces deux extrêmes, l'éolien terrestre, le champ photovoltaïque et les réseaux de chaleur au bois sont "les filières pour lesquelles les aides semblent les mieux dimensionnées et les plus efficaces : elles se développent en apportant des gains énergétiques peu coûteux pour la collectivité". Telles sont les principales conclusions d'une étude relative aux soutiens financiers aux énergies renouvelables et à la maîtrise de l'énergie, publiée par Amorce, l'association nationale des collectivités, des associations et des entreprises pour la gestion des déchets, de l'énergie et des réseaux de chaleur, fin octobre.