Après le premier pas que l'industrie de l'électronique a réalisé pour réduire les substances toxiques dans la composition de ses produits, désormais le secteur doit s'attaquer à sa chaine d'approvisionnement : c'est l'un des constats d'un rapport de Greenpeace, rendu public mercredi 3 septembre.
L'association estime ainsi que par rapport à 2006, des progrès ont été accomplis : selon elle, plus de 50% du marché de la téléphonie mobile est actuellement représentée par des marques - Nokia, Sony Ericsson et Apple - qui ont complètement éliminé l'utilisation de plastique PVC dangereux et les retardateurs de flamme bromés (RFB) dans cette gamme. D'autres comme les fabricants de smartphones low cost - tels que Huawei, Xiaomi et Micromax – doivent suivre cette tendance pour ne pas mettre à mal les progrès constatés, selon Greenpeace. Ces derniers prennent en effet une part croissante du marché.