La première station photovoltaïque (PV) semi-commerciale sud-africaine a été inaugurée le 3 février 2014, au Technopark de Stellenbosch, un parc technologique appartenant à la municipalité. La production de cellules solaires innovantes est lancée, plus de vingt ans après le début des travaux de leur inventeur, le Professeur Vivian Alberts de l'Université de Johannesburg (UJ). Son dispositif est basé sur la technologie des cellules CIGS, qui concurrencent aujourd'hui les cellules en silicium ou en tellure de cadmium. Leur principal avantage par rapport à ces dernières est qu'elles ne sont pas composées de matériaux toxiques (seulement du cadmium en infime quantité) et sont donc plus écologiques.
Les cellules sont composées de cuivre, d'indium, de gallium, de sélénium et de soufre (CIGS). L'alliage est déposé sur un substrat de verre en un film mince épais de seulement quelques microns, soit cent fois moins épais qu'une cellule en silicium. Cette faible quantité de matériaux utilisés est un atout économique par rapport aux modules conventionnels en silicium. Pour former la jonction nécessaire à la création d'une cellule semi-conductrice, la couche de CIGS est recouverte d'une couche mince de sulfure de cadmium (CdS) et d'oxyde de zinc (ZnO).