Une étude de chercheurs de l’Institut des études africaines de l’Université normale de Zhejiang au Sénégal et au Nigéria s’est penchée sur la RSE de 22 entreprises privées chinoises installées en Afrique. Malgré les limites de sa méthode, elle montre une amélioration de la situation surtout en matière d’emploi de locaux.
L’enquête et ses conclusions doivent être analysées avec précaution. La méthode d’analyse et la délimitation du concept de RSE ne sont pas clairement mises en avant par les chercheurs. Si la politique salariale et les services aux salariés sont pris en compte par l’étude, les conditions de sécurité, les normes, la santé, l’impact environnemental ne sont pas évoqués.
De plus, en interrogeant seulement cent travailleurs sur leurs impressions, l’enquête ne peut donner une véritable vision d’un phénomène aussi important que celui-ci.
Enfin, le travail universitaire est conclu par une invitation de la chercheuse aux entreprises chinoises à continuer à s’installer en Afrique « cela est intéressant et prometteur d’investir en Afrique ». La RSE ne s’oppose pas aux gains des entreprises mais on ne peut s’empêcher de noter un léger mélange des genres dans la méthode des universitaires qui listent par ailleurs les secteurs dans lesquels il est prometteur d’investir.