Cette étude est donc destinée à améliorer le reporting des entreprises sur le sujet de la biodiversité.
Elle commence par clarifier le sens des expressions « reporting biodiversité » et « indicateurs de biodiversité ». Dans un second temps, elle dresse de manière exhaustive la liste des dispositions juridiques que les entreprises françaises doivent appliquer en matière de communication d’informations relatives à la biodiversité. L’étude rappelle ensuite les principaux travaux de reporting réalisés à diverses échelles sur le sujet de la biodiversité et les préconisations adressées aux entreprises par certains référentiels internationaux et nationaux.
Enfin, dans la dernière partie, l’UICN France fournit des recommandations pour rédiger un reporting biodiversité de qualité. Applicables quel que soit le pays, le contexte juridique et le secteur d’activité, elles portent à la fois sur le périmètre des documents de reporting biodiversité et sur les sujets qu’il convient de traiter.
Comme indiqué ci-dessus, les résultats issus des évaluations de la qualité écologiques des sites pourraient figurer dans les documents de reporting. Ils permettraient de démontrer aux parties prenantes des entreprises l’efficacité sur le long terme des actions qu’elles réalisent en faveur de la biodiversité.
Plusieurs entreprises se sont dotées d’outils destinés à évaluer la qualité écologique de leurs sites. Néanmoins, ces indicateurs ne sont pas utilisés à des fins de reporting car ils ont été élaborés à l’origine dans un objectif de management interne et aucune entreprise ne les a déployés sur l’ensemble de ses sites (cf. : la description faite par Lafarge de son indicateur).