Nous dénonçons le décalage entre les orientations volontaristes et constructives affirmées par le gouvernement aux états généraux de l'agriculture, et les pratiques administratives observées sur le terrain", indique la FNSEA à l'issue de son congrès national, qui s'est tenu du 25 au 27 mars à Biarritz.
Parmi les sujets de préoccupation du syndicat agricole : le besoin de simplification des démarches, la surtransposition des directives environnementales ou encore la police de l'eau. La motion adoptée à l'issue du congrès demande ainsi de "désarmer d'urgence les contrôleurs de l'Onema", de "débloquer immédiatement les financements pour l'édification de nouvelles retenues d'eau", d'"accompagner financièrement les éleveurs dans leurs investissements de stockage des effluents", ou encore de "remettre à plat la question de l'épandage sur les pentes".
Le syndicat réclame également la mise en œuvre de plans d'actions dans les aires d'alimentation des captages et dit refuser les surenchères dans la mise en œuvre des futures surfaces d'intérêt écologique (SIE). "Ce serait un casus belli que la France impose des contraintes supplémentaires sur l'utilisation de phytosanitaires sur les cultures intermédiaires", avertit la Fédération.