Six ans après la publication de la première directive-cadre sur les déchets, le vocabulaire a changé. La Commission européenne présente en effet, ce 2 juillet, ses propositions pour faciliter «la transition vers une économie circulaire garante de nouveaux emplois et d’une croissance durable», amendant 6 directives[1] sur les déchets.
Avant même d’annoncer les nouveaux objectifs que la Commission européenne compte assigner aux Etats membres à l’horizon 2030, Bruxelles énumère les atouts de cette nouvelle réglementation. Soit 580.000 nouveaux emplois (dont 400.000 correspondent aux objectifs définis en 2008), une réduction des incidences des déchets sur l’environnement, de leurs émissions de gaz à effet de serre (443 millions de tonnes équivalent CO2 de moins en 2030 par rapport à 2014), une hausse de la compétitivité et une baisse de la demande de ressources rares. «Dans une économie circulaire, le réemploi, la réparation et le recyclage deviennent la norme et les déchets font partie du passé. L’innovation sur les marchés de matériaux recyclés, les nouveaux modèles commerciaux, l’éco-conception et la symbiose industrielle peuvent nous faire évoluer vers une économie et une société zéro déchet», insiste l’administration européenne.