Le rapport sur le réchauffement climatique que doit publier dimanche le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec), un organisme dépendant de l'Onu, risque de décevoir ceux qui attendent une évaluation précise des coûts et bénéfices d'une réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES).
Selon Nicholas Stern, le rapport montre cependant de manière explicite que les problèmes liés à la hausse des températures sont bien plus graves que ce qu'il avait estimé il y a huit ans, accentuant l'urgence de parvenir à un accord global lors de la prochaine conférence mondiale sur le climat, fin 2015 à Paris.