Les annonces de Barack Obama sur la réduction des émissions polluantes des centrales électriques peuvent-elles donner un coup de fouet aux négociations climatiques ? Alors que les discussions reprennent pour dix jours, mercredi 4 juin à Bonn (Allemagne), au siège de la Convention des Nations unies sur les changements climatiques, sa secrétaire exécutive, Christiana Figueres, s'est félicitée de ce pas en avant des Américains : « C'est un signal clair envoyé aux autres nations. Les Etats-Unis prennent au sérieux les menaces liées au changement climatique. J'espère que cela va pousser les autres grands pays émetteurs à faire des annonces concrètes. »
Lundi, l'Agence fédérale pour la protection de l'environnement (EPA) a donné des précisions sur les objectifs de la Maison Blanche qui, pour contourner le Congrès, toujours hostile à légiférer sur le changement climatique, a choisi de s'appuyer sur la réglementation de la qualité de l'air (Clean Air Act) pour agir.