La seule mesure du CO2 ne peut être considérée comme un indicateur de qualité sanitaire de l'air intérieur, estime l'Anses qui ne prévoit pas de valeur guide de qualité d'air intérieur (VGAI) pour ce polluant, faute de données épidémiologiques.
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Résultats : "en l'état actuel des connaissances", l'Anses estime qu'il "n'apparaît pas pertinent de construire une VGAI" pour le CO2 "fondée sur ses effets propres". En effet, plusieurs études rapportent "des concentrations associées à des effets sanitaires intrinsèques du CO2 (seuil à environ 10.000 ppm correspondant à l'apparition d'une acidose respiratoire (baisse du pH sanguin), premier effet critique du CO2)", explique l'Agence. Une acidose respiratoire a en effet été observée à partir d'un niveau d'exposition de 1% (10.000 ppm) pendant au moins 30 minutes chez un adulte en bonne santé avec une charge physique modérée. Cet effet critique pourrait apparaître à un niveau inférieur chez les populations sensibles. Ces concentrations seuil "sont supérieures aux valeurs limites réglementaire et/ou normative de qualité du renouvellement d'air en France et au niveau international, qui varient usuellement entre 1.000 et 1.500 ppm de CO2".