Depuis le 1er septembre, le niveau d’émission des composés organiques volatiles (COV) doit être obligatoirement indiqué sur tous les produits de construction. Cette nouvelle réglementation s’applique également aux peintures, vernis et tout autre élément participant à l’application de ces produits : colles, jointures, adhésifs, mastics… Le niveau est défini par une classe allant de A+ – indiquant de très faibles émissions – à C. Onze polluants composent les COV. La classe affichée doit être la plus pénalisante et correspond donc au polluant le plus concentré.
Du côté des menuiseries, un retard avait été pris au niveau des évaluations. Les centres techniques FCBA et CSTB ont récemment rédigé un document permettant de déterminer le niveau d’émission COV des portes et fenêtres. Le résultat est plutôt positif : selon l’UFME, toutes les menuiseries PVC et aluminium testées ont obtenu un classement A+. Trois fenêtres entièrement constituées en bois ont également été testées et ont obtenu un A+. « Une analyse détaillée de ces rapports est en cours. L'objectif de cette étude est de valider les protocoles expérimentaux d'échantillonnage et d'établir des principes d'extrapolation des résultats par famille de menuiseries en identifiant les facteurs principaux d'émissions COV », précise Ludivine Menez, déléguée technique de l’UFME. « Les premières conclusions de ces analyses révèlent que les fenêtres bois en finition phase aqueuse peuvent être classées A+, quelle que soit l'essence », affirme-t-elle.