Efficaces mais à améliorer : c’est la principale conclusion du rapport de la Cour des comptes sur les Certificats d’économies d’énergie (CEE). Entre 2006 et 2012, le dispositif a facilité la réalisation de 3,3 millions d’opérations et a théoriquement permis d’économiser 78,8 TWh. Le rythme d’économie obtenu a été évalué à 1 % par an de la consommation du bâtiment. Le coût pour l’Etat est assez limité puisque l’une des caractéristiques du dispositif est d’être financé directement par les obligés, principalement représentés par EDF, GDF et Total.
Le premier ministre Jean-Marc Ayrault a commandé cette étude à la Cours des comptes en début d’année. Cette dernière a procédé à des auditions de représentants des vendeurs d’électricité, gaz, fioul et carburants, des associations d’élus locaux, des organismes de logements sociaux, ainsi que des entreprises et organisations professionnelles du secteur du bâtiment.