A l’occasion du bilan, à mi-année, de la mise en œuvre de l’arrêté relatif aux éclairages nocturnes des bâtiments non résidentiels, Philippe Martin, ministre de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie s’est entretenu aujourd’hui avec Anne-Marie Ducroux, présidente de l’association nationale pour la protection du ciel et de l’environnement nocturne (ANPCEN).
L’excès d’éclairage artificiel est source de perturbations pour les écosystèmes (modification du système proie-prédateur, perturbation des cycles de reproduction, perturbation des migrations…) et la santé humaine. Il représente également un gaspillage énergétique considérable. Les mesures mises en place pour limiter les nuisances lumineuses et les consommations d’énergie répondent à une réelle préoccupation : plus de 80 % des Français sont favorables à une extinction la nuit des bureaux inoccupés, des enseignes et publicités lumineuses et des vitrines des commerces. Source : MEDDE.