Groupe de travail n°1 : En quoi la RSE peut-elle être un atout de compétitivité, en particulier pour les PME ?
Une synthèse du rapport d’étape en a été présentée par le co-rapporteur Philippe Noguès (Assemblée Nationale), rapidement complétée par son co-rapporteur, Guillaume de Bodard (CGPME). Six constats et idées-forces se dégagent:
- Le besoin de convaincre davantage les pouvoirs publics, les organisations professionnelles ainsi que les donneurs d’ordre publics et privés de l’intérêt de l’engagement des TPE/PME dans la RSE.
- La nécessité de convaincre les dirigeants de TPE/PME pour leur démontrer l’intérêt de se lancer dans une démarche RSE en partenariat avec leurs salariés, première partie prenante de l’entreprise.
- La conscience qu’un rôle clé doit être joué par la co-construction publique-privée et pluri-parties prenantes d’initiatives pour favoriser le développement de la RSE dans le monde des PME.
- L’identification de freins à l’engagement des PME dans la démarche RSE, qu’il faut desserrer.
- Le besoin de moyens à mobiliser pour aider les PME dans la phase opérationnelle de leur engagement dans la RSE.
- L’évidence que les organisations membres de la Plateforme devraient, chacune dans sa sphère d’activité, s’engager à promouvoir les préconisations ici identifiées.
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La plateforme nationale d'actions globales pour la responsabilité sociétale des entreprises (RSE) - qui regroupe 48 organisations (ONG, syndicats, entreprises, pouvoirs publics, représentants de l'Etat,…) - a adopté le 9 octobre les préconisations des trois groupes de travail sur la compétitivité des entreprises (PME de moins de 500 salariés), leur transparence (reporting…) et leur responsabilité vis-à-vis des filiales et fournisseurs.
Cette réunion plénière était un "point d'étape", un an après le lancement des travaux de la plateforme, installée en juin 2013 par le Premier ministre. Fin juin dernier, les trois groupes avaient formulé 46 pistes de recommandations dans leurs rapports intermédiaires.