Développement Durable, RSE et Energies

De telles piles sont destinées à des applications à la propulsion de drones légers, de moins de 30 kilos. Ce projet est ainsi conduit en collaboration avec l'entreprise aéronautique Medavia qui conçoit ce type d'appareil et cherche à optimiser à la fois l'autonomie et l'altitude de vol. Utilisant jusqu'à présent des moteurs hybrides, les performances de ses avions étaient limitées par la perte de puissance du moteur en altitude élevée. La mise au point de piles à combustible ultralégères, et non dépendant de la pression atmosphérique et de la concentration en oxygène, permet de résoudre ce problème.

Ce projet a pour ambition de développer une nouvelle génération de capteurs pour relever le défi sécuritaire que représente l'utilisation du vecteur d'énergie hydrogène, particulièrement dans les transports. Le cahier des charges à respecter est complexe. Le capteur devra être capable de repérer de manière fiable des fuites de combustible dans la pile à combustible, dans le réservoir ou dans l'habitacle. Il faut savoir qu'il suffit d'une concentration en hydrogène (gaz à la fois inodore et incolore) de quatre pourcents en volume dans l'air pour obtenir un mélange inflammable. Le capteur devra aussi être très rapide, peu gourmand en énergie et bon marché. Enfin il devra, dans le cas d'un capteur installé dans une station-service, repérer la présence d'essence ou de diesel dans les alentours et apprendre à ne pas déclencher d'alarme pour ces carburants dans ce cas-là.