- Les « obligations vertes » sont un moyen innovant de financer les énergies propres, les transports en commun et d’autres projets sobres en carbone susceptibles de contribuer à l’adaptation au changement climatique.
- La Banque mondiale a mobilisé plus de 4,5 milliards de dollars par le biais de 60 émissions d’obligations vertes libellées dans 17 monnaies différentes. De son côté, l’IFC a émis 3,4 milliards de dollars de titres verts.
- De nouveaux principes régissant ces produits et un appel à doubler le marché des obligations vertes d’ici le mois de septembre encouragent toujours plus d’investisseurs à se lancer sur ce jeune marché.
Le changement climatique au cœur de l’action du Groupe de la Banque mondiale
Depuis 2008, la Banque mondiale a mobilisé plus de 4,5 milliards de dollars par le biais de 60 émissions d’obligations vertes libellées dans 17 monnaies différentes. De son côté, l’IFC a émis 3,4 milliards de dollars de titres verts, dont deux opérations de référence, l’an dernier, de 1 milliard. Les recettes sont affectées, dans des comptes distincts, à l’appui de projets qui satisfont un certain nombre de critères précis.
Les deux institutions ont mis en place des programmes importants en faveur du climat : si la Banque mondiale a approuvé depuis trois ans des projets d’adaptation et d’atténuation à hauteur d’environ 5,5 milliards de dollars par an, le portefeuille d’investissements climato-intelligents de l’IFC a progressé de 50 % au cours de l’exercice 2013, pour atteindre 2,5 milliards de dollars.