Suite à l'accident nucléaire de Fukushima, la Commission européenne a mis en place les fameux ‘stress tests' (tests de résistance) européens de l'industrie nucléaire, afin de vérifier la vulnérabilité des centrales européennes à une catégorie...
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La nouvelle directive prévoit les mesures suivantes
- Objectifs de sûreté : Les États membres veillent à ce que, en cas d’accident, tout risque de rejet de radioactivité dans l’environnement soit en pratique exclu.
- Réalisation dans toute l'Union d'examens juridiquement contraignants tous les six ans : Les États membres définissent conjointement le ou les aspect(s) précis à évaluer ainsi que la méthodologie commune de ces examens, qui seront menés par des équipes multinationales. Les États membres sont également responsables de la mise en œuvre des recommandations. En cas de retard ou d'absence d'application de ces recommandations, la Commission européenne peut organiser une mission de vérification auprès de l’État membre.
- Examens nationaux : Chaque centrale fait l'objet d'un examen périodique de sûreté au moins une fois tous les dix ans et d'un réexamen spécifique aux fins d'un éventuel prolongement de sa durée de vie.
- Nouvelles centrales : Toutes les nouvelles centrales nucléaires sont conçues de telle sorte qu'il ne puisse y avoir de répercussion en dehors de la centrale si le cœur d'un réacteur venait à être endommagé.
- Préparation des interventions d’urgence sur le site : Chaque centrale nucléaire doit disposer d’un centre d’intervention d’urgence qui soit protégé contre la radioactivité, les tremblements de terre et les inondations, et applique des lignes directrices strictes pour la gestion des accidents.