À l’occasion de la Journée mondiale de l’eau, le jeudi 22 mars, l’Unesco publie un rapport qui alerte une nouvelle fois sur l’état désastreux de nos nappes phréatiques. En 2050, ce sont jusqu’à 6 milliards d’êtres humains qui risquent ainsi d’être confrontés à des pénuries d’eau régulières. Pour les experts des Nations-Unis, la solution passe par la mise en place d’infrastructures "vertes" qui imitent la nature.
C’est un nouveau rapport (1) alarmant qu’a présenté en début de semaine l’Unesco dans le cadre du 8e Forum sur l’eau qui se tient toute la semaine au Brésil. Selon les estimations des Nations-Unies, à l’horizon 2050, ce sont entre 4,8 et 5,7 milliards d’humains qui risquent d’être confrontés à des situations de pénurie d’eau au moins un mois par an si rien n’est fait d’ici là. Aujourd’hui, 3,6 milliards de personnes vivent déjà dans des zones arides.