Coop FR, l’organisation représentative du mouvement coopératif français a présenté ce jeudi son classement des 100 entreprises coopératives les plus performantes. L’industrie est sous-représentée. Actuellement en cours d’examen au Parlement, le projet de loi sur l’Economie sociale et solidaire pourrait changer la donne.
Scooped by Stéphane NEREAU |
Mais la présence marginale des SCOP dans le classement établi par Coop FR le prouve, ces sociétés peinent à se développer. Malgré certains avantages fiscaux, comme les exonérations de Contribution économique territoriale et d'impôt sur les sociétés, qui sont par ailleurs menacés par le droit de la concurrence européen, les SCOP peinent à se développer via l'innovation. Pour renforcer leurs fonds propres, elles doivent convaincre des investisseurs autres que les banques coopératives de la pertinence de leur modèle pour pouvoir les attirer. Petit rappel, le fonctionnement des SCOP reposent sur les principes coopératifs de démocratie d'entreprise et de répartition équitable des résultats. Les salariés décident ensemble des grandes orientations de leur entreprise et désignent leurs dirigeants et la méthode de répartition des bénéfices sous forme de participation, de dividendes et des réserves impartageables qui consolident les fonds propres et garantissent la pérennité de l'entreprise.
Les SCOP « ont particulièrement bien résisté pendant cette période très agitée. Moins touchées par les vagues successives de défaillances, elles ont en effet affiché des résultats financiers au dessus de la moyenne et ont, bien souvent, stabilisé leurs effectifs, quand elles n'ont pas créé des emplois »
Il y a indéniablement une réflexion à amorcer pour donner un autre sens à nos organisations, la place de l’humain notamment mais pas seulement…