Thibault Laconde, juriste et ingénieur, en est persuadé: d'ici quelques années, la RSE va s'imposer au monde associatif.
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La conférence de Paris sur le climat, qui se tiendra à la fin de l’année, donnera certainement lieu à des prises de positions fortes de la part des associations. Quelque soit leur champ d’action (environnemental ou non), on peut s’attendre à ce qu’elles exigent des gouvernements une réduction immédiate des émissions de gaz à effet de serre et des mesures d'adaptation ambitieuses.
Pourtant, les associations sont aujourd’hui peu nombreuses à s’interroger sur leur propre empreinte carbone. De l’usage intensif du transport aérien par les humanitaires aux structures d’accueil et d’hébergement souvent inadaptées, celle-ci peut être considérable.
Ce paradoxe n’est pas nouveau. Déjà, lors du Sommet de Copenhague en 2009, l’écart entre les attentes de la société civile et le manque de volontarisme des ONG à adapter leur fonctionnement et leurs missions à la menace grandissante du changement climatique était apparu nettement. Six ans plus tard, les organisations qui ont progressé se comptent sur les doigts d’une main, comme si par nature, le monde associatif n’avait pas de comptes à rendre sur ses pratiques environnementales et sociales. Ce n’est évidemment pas le cas.