Confrontées à l’épuisement des ressources minières à plus ou moins long terme, les entreprises devront puiser leurs matières premières dans les vastes stocks présents dans les déchets d’équipements électroniques encore peu ou pas recyclés. Un basculement des modèles industriels vers l’économie circulaire, qui suppose de faire monter en puissance et d’industrialiser les filières et technologies de recyclage.
« L’exploitation des mines urbaines recèle un vrai potentiel, confie Gilles Dretsch, à condition que cela se fasse à un coût acceptable, et que l’on développe les procédés industriels adéquats. Or la chaîne du recyclage est complexe, et tous ses maillons comptent : pas la peine d’avoir des procédés de fonderie et de raffinage permettant de récupérer 95% des métaux issus des DEEE si, au départ, seuls 30% des équipements en fin de vie sont effectivement collectés ».