Les majors peinent de plus en plus à maîtriser le coût des grands projets.
Les marchés financiers s'inquiètent de l'inflation des investissements.
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Les investissements dans l'exploration-production dans le monde ont été multipliés par 4 en l'espace de dix ans, pour atteindre près de 700 milliards de dollars en 2013 selon l'IFP EN. « Non seulement les projets sont de plus en plus complexes, mais la raréfaction des expertises métier a elle aussi fait flamber les coûts », explique Denis Florin, associé chez Lavoisier Conseil. Aller chercher du pétrole ou du gaz à de très grandes profondeurs, ou dans des conditions climatiques extrêmes, représente des défis technologiques et logistiques immenses, et les compagnies ont du mal à maîtriser les coûts. Les prix de certains matériels ou les salaires dans certaines zones (Australie, mer du Nord...) ou sur certains métiers (foreurs, géologues) ont de même explosé. Au point que les compagnies renoncent de plus en plus à certains investissements. La liste des projets ajournés, comme par exemple celui de Shtokman, en Arctique russe, s'est sensiblement allongée ces derniers mois : BP a renoncé à Mad Dog (golfe du Mexique), Chevron à Rosebank (mer du Nord), Shell à un projet de GTL en Louisiane, Statoil à plusieurs projets en mer du Nord (Kristin, Johan Catsberg...).