20 Minutes révèle en exclusivité une étude mondiale réalisée par Ipsos pour l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie (ADEME) auprès de 4.000 jeunes français, chinois, américains et allemands…
Inquiets mais fatalistes. Si 50% des 15-30 ans interrogés aux quatre coins du globe par l’Ademe* se disent préoccupés par l’avenir de la planète et si 72% estiment important de contribuer à la protection de l’environnement, le passage à l’acte est encore très loin d’être une réalité pour les jeunes générations.
D’une façon générale, le niveau d’information reste encore très insuffisant: si le développement durable est connu comme concept générique par 84% des jeunes interrogés, il n’est une réalité précise que pour 31%. «Il y a encore un long chemin à parcourir par des actions de pédagogie pour accompagner cette appétence et passer aux actes», explique Bruno Lechevin. «Dans une société en crise tentée par le repli sur soi, il faut faire comprendre aux jeunes que s’ils ne le font pas pour la planète, ils doivent le faire pour eux-mêmes et que le développement durable n’est pas un modèle régressif mais un modèle dynamique: c’est un levier d’accélération de sortie de crise car il oblige à l’innovation et à la création qui sont porteuses d’emploi», poursuit-il. Et pour les en convaincre, l’école reste un lieu incontournable: 52% des jeunes assurent avoir acquis leurs connaissances précises sur l’environnement entre 11 et 17 ans et 49% à l’école contre 45% à la télévision et 40% dans la famille.