Un abandon pur et simple du dispositif de reconnaissance des agendas 21 par l'Etat ou une évolution allant dans le sens d'une plus grande exigence : c'est ce que préconise la Cour des comptes dans un référé daté du 9 juillet 2014 sur la politique de promotion des agendas 21 locaux.
Les raisons de cette recommandation ? "L'intérêt limité que représente, pour les collectivités territoriales, la reconnaissance des agendas 21 par le ministère, comme la faible sélectivité qui préside à l'attribution de ce qui est perçu localement comme un label", note la Cour.
Celle-ci souligne également que le nombre d'agendas 21 en vigueur reste modeste et que d'un point de vue qualitatif, de grandes disparités dans les méthodes et le contenu sont observés. Pour la Cour, rares sont les collectivités qui s'inscrivent dans une stratégie globale de développement durable.