Dans le domaine des économies de ressources, l’on pense bien souvent aux grosses industries. Pourtant, comme l’a rappelé fin février la Commission européenne, c’est surtout en agissant sur les petites et moyennes structures que des progrès peuvent être enregistrés.
Contrairement aux très grandes structures qui disposent d’une équipe managériale et d’une hiérarchie bien installée, les PME ne sont que rarement des lieux où les rôles sont répartis de manière claire. Les plus petites structures, parfois familiales, ne disposent ainsi pas forcément du personnel nécessaire pour prendre en charge le dossier des économies d’énergie ou de gestion des déchets.
Les institutions étatiques et communautaires veulent encourager un nombre croissant de petites entreprises en leur rappelant l’utilité et les effets bénéfiques d’une stratégie RSE. Mais au-delà de ses impacts à moyen terme, c’est surtout en rappelant que les économies de ressources et d’énergie représentent également d’importantes économies financières. Ainsi, une entreprise en difficulté ou en ralentissement pourra songer à lancer une politique vertueuse pour son activité et pour l’environnement.
La logique s’applique également pour les politiques de soutien des Etats. L’accent peut aussi être mis sur les avantages en terme de compétitivité et d’efficacité pour les sociétés nationales.