Défauts de matériel ou de mise en œuvre, les panneaux solaires photovoltaïques peuvent être à l'origine de départ d'incendie. Sur un bâtiment en feu, ils requièrent également le respect de consignes de sécurité par les équipes d'intervention. Dégradés par le feu, ils peuvent en effet présenter un risque pour les installateurs et les pompiers intervenant sur le site. La Direction de la Sécurité Civile (DSC) a donc élaboré un guide de bonnes pratiques à destination de ces derniers avec le CEA, l'Ines, le Gimélec, le SER-Soler et le soutien de l'Ademe.
"C'est le premier système Weather Research Forecasting (WRF) opérationnel dans le monde", explique le gestionnaire de systèmes d'informations géographiques Shai Amram. Le système Matash comprend deux composants principaux. Le premier recueille les données météorologiques telles que la température, l'humidité, les précipitations, la direction du vent et sa vitesse. Il recueille également des données sur les infrastructures, telles que les conditions topographiques, une carte des matériaux inflammables et le niveau d'humidité de la végétation. Le second composant du système est un modèle de propagation d'incendie. Il s'appuie sur Google Maps et Google Earth et comprend :
- une carte bidimensionnelle ;
- un modèle en trois dimensions ;
- une carte des zones à haut risque ;
- les prévisions météorologiques des trois prochains jours ;
- les prédictions du comportement de l'incendie.
A eux deux, ces composants créent une image unique et complète. Ces composants ont été développés par le National Center for Atmospheric Research (NCAR) - un institut de recherche américain - avec l'aide d'autres agences et organismes gouvernementaux, y compris l'US Air Force et la Marine.